Des règles plus strictes pour le Parti socialiste neuchâtelois

Par ailleurs, seules des candidatures féminines ont été présentées pour la succession de Didier Berberat au Conseil des Etats et les listes compteront au total autant de femmes que d'hommes.

Pour Florence Nater, présidente du parti socialiste cantonal et interrogée dans l'émission Forum, ces règles ne sont pas nouvelles. Celles-ci ont été "définies depuis un certain nombre d'années (...) mais certaines "n'étaient pas nécessairement précisées par écrit".

Un contexte neuchâtelois différent

Interrogée sur l'affaire Géraldine Savary et sur la crainte de découvrir des cas similaires au niveau neuchâtelois, Florence Nater estime que "le contexte du canton de Neuchâtel n'est pas le même que celui du canton de Vaud".

La présidente socialiste ajoute qu'à Neuchâtel, les "règles ont été définies bien avant ces questions-là (...) et que cette problématique "est thématisée au sein du parti depuis de très nombreuses années".

Les futurs candidats n'auront pas le droit à un appui financier, à un comité de soutien ou même à une affiche personnalisée. Pour Florence Nater, ces "règles strictes" sont avant tout un respect de la fonction et des institutions, qui est attendu par la population.

"Notre charte a pour but et pour premier objectif que les candidats et candidates prennent conscience de ce à quoi ils s'engagent", indique encore la présidente du parti cantonal.

"Nous avons des candidatures féminines de qualité"

Enfin, en ce qui concerne les candidatures exclusivement féminines au Conseil des Etats, Florence Nater se dit "très contente et très fière" de la décision prise "à l'unanimité" pendant le congrès.

"C'est un signal très clair d'un parti qui veut prendre ses responsabilités sur cette question de la représentation", ajoute-t-elle.

Questionnée sur la possible perte de candidats masculins de qualité, Florence Nater est catégorique: "nous avons des candidatures féminines de qualité!"

Propos recueillis par Mehmet Gultas

Adapation web: Tristan Hertig