Le député Didier Spiess, qui était déjà intervenu à ce sujet devant le Parlement il y a quelques années, demande cette fois dans une motion que le gouvernement jurassien propose une procédure simplifiée pour ce type d’affichage temporaire. Non seulement le formulaire date un peu, mais c'est surtout le même que pour une affiche publicitaire traditionnelle avec détails en tout genre.¨
"On doit faire une demande par emplacement spécifique, avec photos et plans à l'appui. Et cette demande doit passer par la commune, puis le canton pour être validée. L'affiche doit ensuite être installée au centimètre près", déplore Didier Spiess lundi dans le 12h30.
Les partis dérogent aux règles
Et si les règles sont très contraignantes dans le Jura, les partis politiques y dérogent, mais avec des conséquences. Tous les partis ou presque sont concernés, à gauche comme à droite, par exemple pour des affiches posées sur des candélabres, ce qui est formellement interdit dans le Jura.
Pas plus tard que la semaine passée, le service des infrastructures, qui explique pourtant faire preuve d’une certaine souplesse, a dû sévir après avoir averti les formations politiques concernées.
"Non seulement les affiches n'ont pas été retirées, mais d'autres ont été ajoutées. Nous avons ordonné à la voirie de les retirer, et nous avons envoyé les factures de ce retrait aux partis. Notre service doit appliquer les décisions du législateur", justifie Pascal Mertenat, chef du service des infrastructures.
Le député Didier Spiess demande encore que cette procédure simplifiée puisse concerner aussi l’affichage en relation avec les manifestations organisées par des sociétés locales.
Gaël Klein/vkiss