En février dernier, une motion avait été acceptée à l'unanimité par le Parlement jurassien. L'idée a donc été de proposer quelque chose de plus global sur l'ensemble de la scolarité obligatoire, mais en évitant le militantisme. C'est d'ailleurs probablement pour cette raison que cette histoire n'était pas enseignée auparavant.
Michel Lapaire est conseiller pédagogique et enseigne depuis plus de 40 ans. Il a vécu de l’intérieur toute cette histoire jurassienne: "Beaucoup d'enseignants n'osaient pas vraiment l'enseigner pour ne pas confondre le militantisme, le fait d'actualité et le fait historique. Je pense que ça fait partie de la déontologie, parce que si, à l'école, on devient militant de quelque chose, on n'est plus disons l'école républicaine."
Outils évolutifs
Les autorités ont préparé des outils pédagogiques pérennes et évolutifs. On trouve désormais un ouvrage sous forme de bande dessinée dans les écoles primaires avec un dossier à exploiter en classe.
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L'école enfantine n'est pas oubliée avec une histoire orale à raconter en plusieurs séquences qui s'appuie notamment sur un mémory. Des moyens qui vont permettre un survol chronologique de l'histoire jurassienne, mais sans obligation pour l'enseignant à l'école primaire.
"Pour l'école primaire, on a voulu susciter une émulation en proposant des supports de cours, cette BD. On a voulu mettre des moyens à disposition et après laisser la liberté aux enseignants du primaire, mais pour l'école secondaire, ça fait partie du plan d'étude", explique le ministre de la formation Martial Courtet.
Ressources complétés après le 23 juin
L'ensemble des ressources pédagogiques ont été rassemblées sur un site internet dédié réservé aux enseignants. Il sera encore complété après la journée scolaire du 40e anniversaire du canton du Jura qui va rassembler 5000 élèves et 350 enseignants.
Gaël Klein/jfe