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Inculpation des 3 hommes impliqués dans l'agression de femmes à Genève

Trois hommes soupçonnés de l'agression de cinq femmes en août à Genève ont été inculpés de tentative d'homicide et violences aggravées en France.
Trois hommes soupçonnés de l'agression de cinq femmes en août à Genève ont été inculpés de tentative d'homicide et violences aggravées en France. / 19h30 / 3 min. / le 19 septembre 2018
Les trois hommes arrêtés lundi en France dans le cadre de l'enquête sur l'agression violente de cinq femmes à Genève ont été mis en examen mercredi pour tentative d'homicide et violences aggravées. Ils sont placés en détention provisoire.

Le parquet d'Annecy (Haute-Savoie) a annoncé l'inculpation à l'issue de l'audition des trois hommes, des jeunes de nationalité française âgés de 20 à 25 ans venant de la région de Thonon, dont deux sont connus des services de police.

>> Lire : Trois hommes arrêtés en France après l'agression de cinq femmes à Genève

Les trois hommes reconnaissent avoir participé à une partie des faits, mais contestent formellement leur implication.

Les accusations de violences sont aggravées par deux circonstances: la réunion de plusieurs auteurs et l'usage d'une arme encore inconnue, a précisé le tribunal.

L'enquête se poursuit

Trois autres personnes sont toujours recherchées dans le cadre de cette enquête. Celle-ci est en mains françaises, puisqu'après la violente agression, les auteurs présumés ont pris la fuite dans une voiture immatriculée en France. Les investigations conjointes entre la Suisse et la France avaient permis d'identifier la plupart des suspects, des ressortissants français.

Le 8 août vers 4h du matin, à proximité de la place Bel-Air à Genève, une demi-douzaine d'individus avaient agressé violemment cinq femmes. Trois d'entre elles avaient dû être hospitalisées et l'une était restée plusieurs jours dans le coma.

L'avocat genevois Robert Assaël, qui va défendre quatre de ces jeunes femmes, a de son côté précisé à la RTS que les victimes sont toujours sous le choc après cette "agression lâche" et qu'elles ne comprennent pas ce déferlement de violence.

Pauline Rappaz/lan

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