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Un professeur du Collège de Saussure (GE) révoqué pour faute grave

Le professeur du collège de Saussure à Genève suspendu pour dérapage à caractère sexuel a été révoqué
Le professeur du collège de Saussure à Genève suspendu pour dérapage à caractère sexuel a été révoqué / 19h30 / 2 min. / le 28 juillet 2018
Le Collège de Saussure, établissement genevois, a révoqué un professeur pour comportement inapproprié. D'après la Tribune de Genève, celui-ci aurait échangé plusieurs messages électroniques à caractère sexuel avec des élèves.

La révocation reste un acte rare et n'est utilisée qu'en cas de fautes graves. L'affaire a donc été jugée suffisamment sérieuse pour que la cheffe du Département de l'instruction publique (DIP), Anne Emery-Torracinta, propose cette mesure, finalement approuvée par l'ensemble du Conseil d'Etat.

Le rapport confidentiel, auquel la Tribune de Genève a pu accéder, détaille trois types de circonstances dans lesquelles le professeur a failli à son devoir de fonction.

Messages intimes et vidéo à caractère sexuel

Dans le premier cas, l'enseignant a engagé des discussions via WhatsApp avec l'une de ses élèves. Celles-ci ont pris une tournure sexuelle et le professeur, en plus de solliciter des photos de nues de la part de son élève, a envoyé une vidéo qui le montre sous sa douche, en train de se toucher le pénis.

Le deuxième et le troisième cas concernent une ex-élève et une élève qui n'étaient pas sous la responsabilité du professeur. Là encore, des messages équivoques ont été échangés avec le professeur.

>> Ecouter l'interview de la députée PDC Anne-Marie von Arx-Vernon :

Anne-Marie von Arx-Vernon. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Un enseignant genevois révoqué pour comportement à connotation sexuelle: interview d'Anne-Marie Von Arx-Vernon / Le 12h30 / 1 min. / le 28 juillet 2018

ther

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Une affaire "hors du domaine pénal"

Pour les avocats de l'enseignant au coeur de cette affaire, le cas n'est pas à placer dans le domaine pénal car seuls des messages ont été échangés.

Dans les colonnes de la Tribune de Genève, Maître Alexis-Dubous-Ferrière estimait en effet qu'il "s'agissait uniquement de messages WhatsApp" et que le professeur "ne présente aucun danger".