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La "double casquette" du maire de Genève irrite à nouveau la droite

Le maire de Genève Rémy Pagani visite le quai des Bergues, les 9 juin 2017. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Polémique autour du possible double mandat de Rémy Pagani à l'Aménagement de Genève / La Matinale / 1 min. / le 11 mai 2018
Elu au législatif du canton de Genève avec Ensemble à gauche, Rémy Pagani est pressenti pour la présidence de la commission de l'aménagement. La droite s'en offusque, le maire de Genève étant en charge de l'Aménagement à la Ville.

Rémy Pagani sera le seul représentant de la formation d'extrême gauche dans cette commission du Grand Conseil, où il a été élu le 15 avril. Et selon le tournus qui est la règle tacite entre les partis, il revient à sa formation, par conséquent à lui, d'en prendre la présidence, lors de la première séance qui aura lieu fin mai.

De quoi faire fulminer la droite, qui dénonce un double mélange des genres: Rémy Pagani s'occupera d'un même sujet, l'aménagement, à la fois dans un exécutif et dans un législatif; et à la Ville et au canton, deux collectivités parfois en opposition dans ce domaine.

"Incompatibilité éthique"

Même si un tel double mandat n'est pas interdit à Genève, il y a là une "incompatibilité éthique", selon le président du PDC Bertrand Buchs, qui appelle l'élu d'Ensemble à gauche à retirer sa candidature.

Mais Rémy Pagani en a nullement l'intention. Selon lui, la droite lui fait un mauvais procès d'intention. Il dit justement vouloir mettre à profit son expérience en matière d'aménagement pour débloquer certains dossiers pour le bien général.

>> Ecouter la réaction de Rémy Pagani dans La Matinale :

"Je ne comprends pas le mauvais procès qui m'est fait", a déclaré Rémy Pagani. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Un double mandat à l'Aménagement ne présente pas d'incompatibilité au niveau légal, estime Rémy Pagani / La Matinale / 1 min. / le 11 mai 2018

Mathieu Cupelin/gax

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