Le mercredi 21 mars s’annonce animé dans les rues de Genève. Plusieurs syndicats représentés au sein des TPG ont déposé un préavis de grève reconductible. Ils demandent de nouvelles embauches ainsi qu’une meilleure organisation du temps de travail pour les conducteurs.
"On veut plus de régularité dans les horaires", explique dans le 12h45 de la RTS Valérie Solano, secrétaire syndicale au SEV. "Il y a une désorganisation du travail aux TPG qui fait qu’il y a de plus grandes amplitudes. Les gens travaillent de très longues heures avec d’immenses pauses au milieu. Donc on a besoin de régularité sinon ça abîme les conditions de santé."
Vers une médiation
Les syndicats réclament aussi que les conducteurs ne passent pas plus de quatre heures sans pause au volant et qu’un service de médecine du travail indépendant soit mis en place.
Contactée ce matin, la direction des TPG déplore la détérioration du dialogue avec les syndicats. Elle rappelle qu’elle a embauché 50 nouveaux conducteurs en 2017. La direction va s’adresser à la Chambre des relations collectives de travail, un organe de médiation, pour tenter de trouver une solution à ce conflit.
La dernière grève des TPG, en 2014, avait totalement paralysé le réseau genevois une journée durant.
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