Les fraudes aux prestations sociales sont pénalement répréhensibles depuis le 1er octobre 2017, a rappelé le conseiller d'Etat. Une amnistie avait été décrétée par le canton de Genève peu avant cette échéance pour permettre aux gens à l'aide sociale d'annoncer leurs biens non déclarés et de régulariser sans risque leur situation.
Le temps de la tolérance est désormais révolu. "Après la carotte, c'est le bâton", a souligné le responsable du Département de la sécurité et de l'économie. Outre la fraude aux prestations sociales, le canton s'attaquera à la fraude fiscale et à la domiciliation fictive.
Domiciliation fictive
Cette dernière concerne notamment la personne qui élit domicile à l'étranger tout en continuant d'avoir ses intérêts principaux à Genève et à y passer beaucoup de temps.
Le canton n'a pas de chiffres précis à donner sur le nombre de cas. Ces fraudes représenteraient entre 3% et 7% des dépenses sociales, soit jusqu'à 85 millions de francs.
ats/cab
Bientôt 500'000 habitants
Lors du bilan annuel de l'Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) devant les médias, les autorités ont aussi indiqué que le canton de Genève allait bientôt atteindre les 500'000 habitants.
A la fin du mois de décembre, le nombre de résidents s'élevait à 498'221. Le demi-million devrait être franchi d'ici à septembre, selon le directeur de l'office cantonal de la statistique Hervé Montfort.