De nombreuses organisations avaient appelé "à prendre la ville", avec à leur tête le collectif étudiant Xénope, qui occupe une maison à la route de Malagnou. Le mouvement était soutenu par les partis de gauche et les syndicats.
Certains avaient le visage masqué, d'autres portaient des perruques aux couleurs vives. Un tracteur tirait une sono qui diffusait des airs connus. La police, les propriétaires et les "nantis" en ont pris pour leur grade.
Loyers prohibitifs
La critique a aussi porté sur le phénomène de gentrification qui touche Genève, comme d'autres villes, et qui pousse hors des murs de la cité les habitants les plus modestes qui ne peuvent plus payer les loyers élevés demandés.
Les manifestants s'en sont en outre pris à la répression des autorités à l'encontre des lieux qui permettent de vivre la ville différemment. Ils veulent éviter la transformation de Genève en un endroit de consommation de produits de luxe, que seuls les plus fortunés pourront habiter.
ats/kg