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La reconnaissance faciale sera testée à l'aéroport de Genève

Le logo de Genève Aéroport, photographié à Cointrin en avril 2017. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Le logo de Genève Aéroport, photographié à Cointrin en avril 2017. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
L'aéroport de Genève introduira en 2018 des détecteurs automatiques de reconnaissance faciale pour le contrôle des passeports. Il suit ainsi Zurich-Kloten, qui lance un projet pilote fin septembre.

Des guérites automatiques de contrôle seront installées à Cointrin, a indiqué vendredi le capitaine Christophe Debons du Corps des gardes-frontière. Le projet démarrera en 2018, a précisé Bertrand Stämpfli, porte-parole de Genève Aéroport.

A Zurich, huit sas équipés de détecteurs de visage seront en principe mis en service le 27 septembre prochain, a déclaré vendredi une porte-parole de l'aéroport alémanique. Elle confirmait une information révélée par le Tages-Anzeiger et le Bund. Les voyageurs pourront utiliser ces nouveaux instruments à titre volontaire.

Pour les détenteurs d'un passeport biométrique

Ces détecteurs comparent les données faciales et corporelles qu'ils enregistrent avec la photo du passeport biométrique. Ils ne peuvent donc être utilisés que par des détenteurs d'un tel passeport, âgés de plus de 18 ans et citoyens suisses ou d'un pays de l'UE.

Avec ces appareils, Kloten entend augmenter la capacité des postes de contrôle. Cette phase pilote doit durer plusieurs mois.

ats/tmun

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Un système à l'étude à Bâle

Du côté d'EuroAirport à Bâle, ce système est encore à l'étude. "Nous suivons avec beaucoup d'intérêt les tests menés à Paris et à Zurich et attendons avec impatience les résultats", a précisé Vivienne Gaskell, porte-parole d'EuroAirport.

Un système de passage automatisé rapide aux frontières extérieures (Parafe) est actuellement testé aux aéroports d'Orly et de Charles de Gaulle.

Des directives claires exigées

Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, Adrian Lobsiger, ne s'oppose pas fondamentalement au système, mais exige des directives claires: les données doivent être supprimées dès que les passagers se trouvent dans l'avion, a-t-il dit à la radio alémanique SRF.

Si les données biométriques devaient être liées à des applications étatiques ou à des banques de données publiques sur internet, les personnes concernées devraient être informées, a ajouté le préposé.