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Le recours contre un mémorial du génocide arménien rejeté à Genève

"Les réverbères de la mémoire" est une oeuvre de l'artiste français Mélik Ohanian. Elle est constituée de neuf réverbères de près de dix mètres de haut dont la ou les tiges sont courbées en direction du sol. A leur bout est fixée une "larme" en Inox, qui remplace l'ampoule électrique. Des spots seront installés au sol. [Mélik Ohanian]
"Les réverbères de la mémoire" est une oeuvre de l'artiste français Mélik Ohanian. Elle est constituée de neuf réverbères de près de dix mètres de haut dont la ou les tiges sont courbées en direction du sol. A leur bout est fixée une "larme" en Inox, qui remplace l'ampoule électrique. Des spots seront installés au sol. - [Mélik Ohanian]
A Genève, les riverains du parc Trembley ne peuvent pas s'opposer à la construction du monument commémoratif du génocide arménien. Motif invoqué par la justice: ils vivent trop loin de l'emplacement prévu.

La décision du Tribunal administratif de première instance a été rendue public lundi. Les recourants vont examiner la possibilité de recourir contre elle auprès de la Cour de Justice. Ils ont jusqu'au 19 avril pour le faire.

Selon leur avocat, Me Yves Nidegger, les deux autres groupes qui ont recouru contre cette autorisation de construire - l'Association des habitants du Petit-Saconnex et Genêts ainsi que des parents d'élèves de l'école primaire située dans le parc - ont reçu la même décision. Si aucun nouveau recours n'est déposé, le monument pourra être érigé.

Différents emplacements

Le projet devait initialement voir le jour au bastion Saint-Antoine en 2013, mais des découvertes archéologiques sur ce site en ont décidé autrement. La Ville de Genève voulait ensuite ériger le mémorial dans le parc du Musée Ariana, près du bâtiment des Nations unies. Sur pression de la Turquie, le Conseil fédéral a contesté cet emplacement au nom de la neutralité de la Genève internationale.

ats/ta

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