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Davantage de frontaliers haut-savoyards travaillent à Genève en 2016

Annemasse vue du ciel. [Keystone - Gaëtan Bally]
La commune d'Annemasse est celle qui compte le plus de frontaliers en Haute-Savoie. Elle a dépassé la barre des 8000 en 2016. - [Keystone - Gaëtan Bally]
La Haute-Savoie compte 89'366 résidents qui travaillent dans le canton de Genève, soit 6249 de plus qu'en 2015. La compensation financière genevoise votée mardi permet de connaître leur répartition.

La répartition du fonds frontalier permet de connaître la localisation précise de ces actifs dans le département, explique la Tribune de Genève.

Cette liste détermine le montant de l'allocation versée aux communes de France voisine pour les charges publiques qu'elles supportent en raison de leurs habitants travaillant à Genève, alors que ceux-ci sont imposés en Suisse.

Ainsi, on observe qu'Annemasse a dépassé la barre des 8000 frontaliers et que son agglomération en recense près de 22'000. Au bord du Léman, Thonon atteint 2351 frontaliers travaillant dans le canton.

Seulement deux villages sans frontalier

Le phénomène des pendulaires touche toute la Haute-Savoie. Même la commune de Chevaline, à l'extrémité du lac d'Annecy, gagne son premier frontalier en 2016. Seuls deux villages, Novel et Le Bouchet, n'en comptent aucun.

Ces chiffres englobent les personnes porteuses d'un permis frontalier (G) ainsi que les Suisses et binationaux qui sont domiciliés dans le département.

jvia

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Hausse de la manne reçue par les communes

Le montant de la compensation financière genevoise est calculé en fonction de la masse salariale brute des frontaliers. Il est fixé à 3,5% des quelque 8 milliards de francs que représentent les salaires perçus, précise la Tribune.

Ainsi, la Haute-Savoie touche en 2016 près de 199 millions d'euros, soit une hausse de 1,3 million d'euros (1,47 million de francs) par rapport à 2015.

L'enveloppe versée aux communes est d'environ 108 millions d'euros, et chacune reçoit l'allocation en fonction de sa population frontalière déclarée. La ville d'Annemasse encaisse par exemple cette année 9,87 millions d'euros. L'unique frontalier de Chevaline, lui, rapporte 1212,50 euros à sa commune de domicile.