Le HCR envisage une vague de délocalisations vers Copenhague
Plus sollicité que jamais par les nombreuses crises dans le monde, le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU cherche à faire des économies. Il envisage de délocaliser une partie de son personnel vers Copenhague, a appris la RTS.
Deux postes ont déjà quitté Genève pour le Danemark et beaucoup d'autres pourraient suivre. Le Haut Commissaire a demandé aux différentes divisions de proposer des transferts vers Copenhague ou vers Budapest.
Officiellement, aucune décision ferme n'a été prise, mais la RTS a connaissance d'une section en particulier où plusieurs dizaines d'employés et d'auxiliaires ont été informés d'un déménagement cette année vers la capitale danoise.
Le gouvernement danois a construit un bâtiment flambant neuf baptisé UN City (la cité de l'ONU) pour attirer l'administration onusienne. Et c'est la première fois que des employés quittent Genève pour Copenhague.
Emploi trop cher à Genève
Pour le HCR, ces déménagements seraient une nécessité. L'organisme doit recruter plus de monde pour faire face aux crises actuelles, mais il ne veut pas étendre sa présence à Genève où les employés coûtent plus cher qu'à Copenhague ou à Budapest.
>> Carlo Sommaruga, conseiller national (PS/GE), président de la Commission de politique extérieure:
Et si la hausse du franc n'arrange rien, le HCR souffre surtout de la chute de l'euro face au dollar: 30% de ses dons sont libellés dans la monnaie européenne.
Jordan Davis/oang
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Pas d'inquiétudes côté genevois
Le HCR n'est pas seul à réfléchir à des délocalisations. D'autres organisations encore examinent des plans d'économies.
Mais le phénomène ne préoccupe pas le délégué cantonal à la Genève internationale, Olivier Couteau.
"Si on considère l'ensemble des mouvements au sein de la Genève internationale, les effectifs restent stables", a-t-il souligné vendredi dans le Journal du matin de la RTS.
Il rappelle que l'intérêt de la Genève internationale, c'est précisément que tous les acteurs de la coopération internationale s'y trouvent. "Je pense qu'aucune organisation internationale aujourd'hui a l'intention de déplacer des fonctions stratégiques, de direction", conclut-il.
Mais le phénomène ne préoccupe pas le délégué cantonal à la Genève internationale, Olivier Couteau.
"Si on considère l'ensemble des mouvements au sein de la Genève internationale, les effectifs restent stables", a-t-il souligné vendredi dans le Journal du matin de la RTS.
Il rappelle que l'intérêt de la Genève internationale, c'est précisément que tous les acteurs de la coopération internationale s'y trouvent. "Je pense qu'aucune organisation internationale aujourd'hui a l'intention de déplacer des fonctions stratégiques, de direction", conclut-il.