Les Genevois acceptent la baisse des tarifs des TPG
Les Genevois ont accepté dimanche à 55,9% l'initiative populaire "Stop aux hausses des tarifs des transports publics genevois" et à 75,1% la loi instituant la caisse de prévoyance de l'Etat, selon des résultats définitifs.
Avec une participation à 46,5%, ce oui net sorti des urnes institue la nouvelle Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG), résultat de la fusion de la caisse de l'administration et du corps enseignant (CIA) et de celle du personnel hospitalier (CEH). Le coût de l'opération s'élève à 6,3 milliards de francs pour la collectivité, répartis sur 40 ans.
Assainissement des caisses de pension
Dans ce dossier aux enjeux financiers et politiques considérables, le canton ne disposait pas d'une grande marge de manoeuvre. Il doit se plier aux exigences fédérales qui imposent aux caisses publiques un taux de couverture de 80% d'ici 40 ans. Or, la CIA et la CEH sont loin du compte avec des taux atteignant respectivement 48% et 61%.
Le plan d'assainissement des deux institutions, approuvé par le Grand Conseil, répartit les sacrifices entre l'Etat et les fonctionnaires. Alors que la collectivité s'engage à verser 6,3 milliards de francs sur 40 ans, les assurés travailleront plus longtemps pour des rentes plus basses. Les cotisations vont également connaître une hausse. Le plan d'assainissement n'affecte cependant pas la clé de répartition de la prise en charge de ces cotisations. L'Etat-employeur continuera à verser les deux tiers du montant, laissant à l'employé le tiers restant.
ats/vkiss/moha
Principales réactions
Le Syndicat des services publics (SSP), qui s'était dressé contre le plan d'assainissement, a fait part de sa déception. Le syndicat dénonçait un "hold-up" envers le personnel de l'Etat, qui perdra, selon ses estimations 159 millions de francs par an.