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Les Genevois veulent davantage de crèches

La ville de Genève va créer une "route de l'horlogerie". [Laurent Gilliéron]
La ville de Genève - [Laurent Gilliéron]
Les Genevois veulent un meilleur accueil de la petite enfance. Dimanche, ils ont accepté l'initiative comme le contre-projet, mais c'est ce dernier qui a été préféré. Concernant les régies publiques, ils ont refusé la loi qui demandait une réorganisation de leur conseils d'administration.

Accueil de la petite enfance

Les Genevois disent oui à l'initiative contraignant les communes à offrir une place d'accueil pour chaque enfant en bas âge, avec 57,7% des voix. Le contre-projet est aussi accepté par 53,5% des voix. Mais au final, c'est le contre-projet qui passe la rampe: 52,1% des votants ont répondu préférer le texte du Parlement à la question subsidiaire, selon les résultats définitifs.

L'objectif de l'initiative était d'avoir à disposition de chaque enfant en âge préscolaire une place d'accueil dans une crèche, auprès d'une maman de jour ou une autre institution. Les communes auront un délai de cinq ans pour s'adapter. Plus vague sur le nombre de places d'accueil nécessaire, le contre-projet fait intervenir l'Etat pour financer le fonctionnement des structures mises en place pour les tout-petits.

Organisation des régies publiques

Les Genevois ont refusé avec 55,9% des voix la loi sur l'organisation des institutions de droit public, comme l'aéroport ou les TPG. Actuellement, les principales régies publiques ont dans leur conseil d'administration un représentant par parti politique. La loi veut qu'elles soient dirigées par des professionnels. Elle précise aussi que les conseils d'administration ne peuvent pas compter plus de 11 membres, et que la rémunération des administrateurs est fixée par le Conseil d'Etat et rendue publique.

Le Conseil d'Etat défendait la loi car elle permet, selon lui, un meilleur contrôle des dirigeants des entreprises. Les opposants, parmi lesquels figurent les syndicats et le Mouvement citoyens genevois (MCG), ce remodelage n'est rien d'autre qu'un moyen pour réduire le contrôle démocratique sur ces institutions.

ats/bri

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