Le référendum contre l'autorisation du burkini n'a pas abouti à Genève
Le 13 février, le Conseil municipal de la Ville de Genève a voté la suppression de l'Art.22 de son règlement sur les piscines. Ce dernier imposait des "tenues décentes", définies comme suit: "un maillot de bain, longueur maximum au-dessus du genou et pas de t-shirt pour les hommes, et un maillot de bain une ou deux pièces, bras nus, jambes au maximum au-dessus du genou, pas de jupe ou de robe de bain pour les femmes". Ce même règlement interdisait également les masques et lunettes sous-marines en verre ainsi que les grandes palmes.
Voyant dans la suppression de cette règle un encouragement au port du burkini, l'UDC avait réagit par le lancement d'un référendum intitulé "Non au burkini dans les piscines publiques de la ville de Genève", afin de soumettre ce changement de règlement au vote populaire.
Début avril, le parti annonce avoir récolté 3419 signatures. Problème, sur les 3200 signatures nécessaires, seules 2855 sont valables, a déclaré mercredi le Conseil d'Etat.
Malgré l'échec du référendum, le sujet n'est pas clos. La députation UDC au Grand Conseil genevois a déposé en mars un projet de loi visant à interdire le burkini dans toutes les piscines publiques du canton.
ats/leab