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PS et PLR, deux visions pour sortir de la pénurie de logements à Genève

La crise du logement sera un enjeu-clé des élections cantonales genevoises en avril. Les partis sont divisés sur les solutions à la pénurie
La crise du logement sera un enjeu-clé des élections cantonales genevoises en avril. Les partis sont divisés sur les solutions à la pénurie / 12h45 / 2 min. / le 24 février 2023
La pénurie de logements est l'un des grands enjeux au coeur des élections cantonales genevoises du 2 avril. Le PS et PLR ont deux visions différentes de la problématique, mais un objectif commun: faciliter l’accès à un toit dans le canton.

On n'a jamais autant construit de logements à Genève, et pourtant c'est le canton romand qui dispose du moins d'habitations vacantes. "Par chance, j'ai réussi à avoir un appartement mais après deux mois et demi, trois mois, de recherches intenses. C'est vraiment de la loterie", témoigne un habitant vendredi dans le 12h45 de la RTS.

Mais d'autres n'ont pas cette chance. Moins de 0,4% des habitations sont vacantes dans le canton, selon des chiffres de juin 2022 qui alarment.

>> Lire : Malgré des records de constructions, Genève souffre toujours d'une pénurie de logements

Et dans le cadre de la campagne en vue des élections cantonales, gauche et droite avancent leurs propositions pour sortir de la crise.

Construire moins ou plus de PPE?

"On doit construire beaucoup moins de PPE [propriétés par étage] et beaucoup plus de logements pour les gens qui ont peu de moyens", avance le député et candidat PS au Grand Conseil genevois Alberto Velasco. "Aujourd’hui, vous avez par exemple entre 8000 et 9000 personnes qui cherchent un loyer abordable et on ne peut pas satisfaire cela".

"Ce que défend souvent la gauche, ce sont des logements LUP d’utilité publique", répond la députée et candidate PLR Diane Barbier-Mueller. "Aujourd’hui, il faut recentrer le débat sur la construction de réels logements pour tous et ça passe par la PPE".

Déduction fiscale ou allocation logement?

Mais qui dit nouvel appartement, dit loyer souvent élevé à payer. Pour Diane Barbier-Mueller, il faut "envisager de déduire des impôts son loyer puisqu’aujourd’hui, les impôts constituent une énorme charge".

"Il faudrait qu’on établisse une allocation logement", propose plutôt Alberto Velasco. "Vous avez des personnes qui tombent au chômage, qui ont un problème. On doit pouvoir les aider pour s'en sortir".

PS et PLR ont donc deux visions différentes, mais un objectif commun: faciliter l’accès au logement dans le canton. Verdict lors des élections genevoises le 2 avril prochain.

ga/oang

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