Le propriétaire aurait en effet aussi pu rénover: "En raison de la qualité médiocre du béton, il est cependant vite apparu préférable de reconstruire. D'autant plus que, pour sécuriser l'immeuble, nous avons dû le renforcer avec une forêt de près de 1600 étais qui auraient rendu des travaux de rénovation complexes et lents", explique Arnaud de Jamblinne, le directeur du fonds immobilier La Foncière, propriétaire de deux des trois bâtiments.
"La reconstruction nous permet de modifier la typologie des appartements pour qu'ils répondent mieux à la demande. Avec cette solution, nous réduisons aussi la période sans loyers, qui n'était pas prévue", ajoute le directeur. Un autre élément qui a pesé dans la balance: la reconstruction était au final la solution la moins chère. Il estime les pertes sur le projet à 10 millions de francs.
Risque d'effondrement
En octobre dernier, les habitants de ces immeubles datant de 1964 avaient été évacués dans l'urgence suite à une expertise réalisée pour mesurer la résistance des dalles. Les ingénieurs avaient mis en évidence un risque d'effondrement.
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Des solutions de relogement ont été trouvées; seuls deux locataires sont encore en appart'hôtels, selon Arnaud de Jamblinne.
ats/sjaq