![Bulle, château, Gruyère [Keystone - Jean-Christophe Bott]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/4ggmky-26017363.image?w=1280&h=720 "Bulle, château, Gruyère [Keystone - Jean-Christophe Bott]")
Face à l’explosion démographique, la Gruyère pense à sa cohésion sociale
Pour maintenir une cohésion sociale la population du district fribourgeois de la Gruyère est invitée vendredi à participer aux Etats généraux de son association régionale sur le thème de l'intégration.
En 15 ans, la population étrangère en Gruyère a augmenté de plus de 140%, passant de 5800 habitants en 2000 à 14'000 en 2015. Cette immigration issue d'autres districts et d'autres cantons doit aussi être intégrée, relève la conseillère communale de la ville de Bulle, Marie-France Roth-pasquier.
"Les Suisses ne sont pas organisés en association, comme le seraient par exemple les Portugais. Pour nous, la difficulté est de pouvoir attirer ces Suisses dans nos évènements et arriver à les intéresser à la vie locale", ajoute l'élue chargée de l'intégration dans le chef-lieu gruérien.
Intégration plus lente
L'intégration dépend notamment des raisons pour lesquelles ces personnes viennent s'installer dans le district fribourgeois. "La plupart du temps c'est parce qu'ils ont un logement meilleur marché qu'ailleurs ou alors parce qu'ils ont un travail", observe Patrice Borcard, préfet de la Gruyère. "S'ils ont un travail, ils sont relativement vite intégrés."
"Si c'est pour d'autres raisons, c'est plus lent. Ca passe par la scolarisation des enfants, par les activités sportives des enfants, mais ça prend du temps. Et donc notre idée, c'est maintenant de réfléchir aux manières de les intégrer plus rapidement."
Il est important pour les autorités gruériennes d'assurer la cohésion sociale, il en va d'enjeux économiques. Les autorités sont conscientes que si ces immigrés sont là, c'est parce que la Gruyère en a besoin.
Maurice Doucas/lgr
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