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Un projet de milice pour le centre fédéral de requérants de Chevrilles

FR: des habitants veulent créer une milice populaire
FR: des habitants veulent créer une milice populaire / 12h45 / 1 min. / le 21 février 2017
Un groupe de citoyens veut mettre sur pied une milice pour surveiller les environs du futur centre fédéral pour requérants d'asile de Chevrilles (FR), rapporte mardi La Liberté. Un appel a été lancé sur Facebook.

"Le centre de requérants est situé au coeur d'une région appréciée des promeneurs. Elle doit pouvoir être utilisée sans crainte", explique au quotidien fribourgeois le cofondateur du groupe William Aeby.

La milice serait constituée de huit personnes atteignables via un numéro de téléphone que les Fribourgeois pourraient composer en cas de problème. L'action serait "préventive" et "sans violence", selon la page Facebook "Communauté d'intérêts de la Gouglera".

La police privilégie "d'autres voies"

Le projet s'inspire d'un groupe similaire mis sur pied à Riggisberg (BE) après une intervention policière qui aurait pris plus d'une heure, selon la milice.

De son côté, la gendarmerie ne voit pas d'un bon oeil la création d'un tel groupement. "Nous privilégions d'autres voies pour assurer la sécurité publique", indique son chef Philippe Allain. Et de rappeler que les membres d'une milice ne peuvent "effectuer aucun contrôle de personnes ni éloigner un requérant d'une place publique".

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Le centre ne sera pas opérationnel avant fin 2017

En janvier, l'ouverture du centre fédéral pour requérants d'asile de Chevrilles a été retardée. Le futur centre ne sera pas opérationnel avant fin 2017. C'est la conséquence de dégâts d'eau causés par des vandales en octobre dernier.

A ces déprédations revendiquées par un mystérieux groupe d'extrême gauche s'ajoutaient trois recours qui s'opposaient à la transformation du bâtiment en un centre qui logera 250 requérants en attente de renvoi.

Mais le ciel semble s'éclaircir pour la Confédération, qui a acheté l'ancien institut accueillant des jeunes en difficulté pour près de 20 millions de francs. Un des recourants a retiré son opposition. Et les autorités ne sont pas entrées en matière sur les deux autres recours.