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Le campus Agrico de Saint-Aubin (FR) va pouvoir se développer

Les oppositions au campus AgriCo à Saint-Aubin dans la Broye fribourgeoise ont pu être levées
Les oppositions au campus Agrico à Saint-Aubin dans la Broye fribourgeoise ont pu être levées / 12h45 / 2 min. / le 31 août 2022
Les oppositions qui bloquaient le développement du campus Agrico, à Saint-Aubin (FR), ont pu être levées. C’est une étape importante pour le développement économique de la Broye fribourgeoise.

Abandonnés par l’industrie pharmaceutique, les anciens laboratoires de Saint-Aubin attendent depuis longtemps de nouveaux locataires. Mais depuis mercredi, cette échéance paraît plus proche. Les oppositions au plan cantonal d'affectation qui régit le site Agrico (Swiss Campus for Agri and Food Innovation) ont pu être levées et son développement va pouvoir démarrer.

"Jusqu'à maintenant, on était bloqués", a rappelé le président du Conseil d'Etat fribourgeois Olivier Curty dans le 12h45 de la RTS. "On a pu utiliser les bâtiments existant sur le site, mais on ne pouvait pas en construire de nouveaux. Maintenant, on peut y aller".

Un campus jugé stratégique pour Fribourg

Et c'est un soulagement, car le campus est jugé stratégique pour le développement économique fribourgeois. Au terme d’intenses discussions, le canton a signé des conventions avec les principaux opposants pour une gestion durable du site.

"Il faut travailler ensemble en amont, il ne faut pas attendre le dépôt de recours", a souligné Olivier Curty. "C'est la raison pour laquelle la signature de conventions est une garantie pour le futur de ce site en respectant notamment les critères du développement durable".

La question de la mobilité toujours ouverte

La mobilité était l'une des principales pierres d’achoppement. Agrico doit accueillir à terme près de 1600 emplois, c'est pourquoi les opposants exigeaient un certain nombre de garanties. Mais ces promesses ne règlent pas tout.

"L'accès en transports publics est de niveau D, c'est relativement bas. Et l'accès pour le transport par rail des marchandises n'est absolument pas garanti", a souligné Prisca Vythelingum, secrétaire générale de l'Association Transports et Environnement (ATE). "Donc, même si le canton et les TPF ont fait de grands efforts pour réduire l'impact de la mobilité future, à notre avis nous n'avons pas été assez ambitieux".

Propriétaire du site, l’établissement cantonal de promotion foncière a désormais les coudées un peu plus franches. Le développement du campus devrait impliquer 1 milliard d’investissement et s’achever en 2034.

Nicolas Beer/oang

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