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Zurich et Berne veulent créer le plus grand réseau numérique de santé

Toutes les régions du pays devront disposer d'une plateforme de cybersanté pour gérer les dossiers électroniques des patients. [Keystone - Christian Beutler]
Zurich et Berne veulent créer le plus grand réseau numérique de santé / Le Journal du matin / 1 min. / le 17 mars 2017
Les cantons de Zurich et de Berne ont annoncé jeudi leur volonté de regrouper leurs forces pour la création d'un réseau numérique de santé, qui deviendra la plus grande plateforme de cybersanté de Suisse.

Il s'agit d'une part de se conformer à la loi fédérale sur le dossier électronique des patients, qui entre en vigueur en avril de cette année, mais aussi de simplifier les échanges d'informations entre tous les prestataires du secteur de la santé.

Toutes les régions du pays devront disposer d'une plateforme de cybersanté pour gérer les dossiers électroniques des patients. Le projet zuricho-bernois va plus loin. Il associe non seulement les pharmaciens, mais bien tous les prestataires de la santé, tels que les hôpitaux, les médecins, les EMS ou encore les soins à domicile.

"Un exemple: un patient visite son médecin, il a besoin d'avoir une ordonnance pour quelques médicaments", illustre dans le Journal du matin Pierre-Alain Schnegg, directeur bernois de la Santé publique et des Affaires sociales. "Cette ordonnance pourrait très bien être transférée électroniquement à la pharmacie, ses médicaments pourraient être préparés à l'avance et le patient a juste à passer."

Plateforme romande

D'autres cantons alémaniques envisagent de rejoindre cette plateforme zuricho-bernoise, mais pas les cantons romands, qui devraient créer leur propre structure. "Ils sont en train de discuter, mais il n'y a pas encore, à ma connaissance, de décision définitive", relève Adrian Schmid, responsable de eHealth Suisse, l'organe de planification et de coordination au niveau national.

Cette communauté devrait s'inspirer du modèle genevois, précurseur suisse en matière de dossier électronique du patient.

Alain Arnaud/lgr

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