Il s'agit de trois femmes âgées de 25, 26 et 34 ans, a précisé mardi une porte-parole de la police cantonale bernoise. Elle n'a pas confirmé s'il s'agissait bien de membres du collectif féminin des Pussy Riot pour des raisons liées à la protection des données. Plusieurs médias en ligne affirment qu'il s'agit bien de membres du groupe opposé à la politique du président russe.
Des agents s'étaient rendus lundi soir à Wabern après avoir été informés que des personnes étaient en train de dessiner des tags. Sur place, les agents ont interpellé trois femmes qui portaient sur elles des bombes aérosols.
Plainte pénale?
Le graffiti inachevé, apposé sur un muret, porte les mots war (guerre) et km (pour kilomètres) sur fond bleu. Il devait montrer que la guerre en Ukraine n'est pas si loin de la Suisse, en mettant la distance qui sépare Wabern de l'Ukraine.
Les trois femmes ont été conduites au poste pour des investigations supplémentaires. Après avoir été interrogées, elles ont été relâchées, a expliqué la porte-parole de la police.
La question du dépôt d'une plainte pénale reste ouverte. Le volet pénal est en effet du ressort du propriétaire du mur tagué. Les Pussy Riot sont attendues mardi soir pour un concert à Rubigen.
ats/lan