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Le résultat des élections à Moutier validé après le retrait d'un recours

Les habitants de Moutier (BE) font la queue pour voter à l'Hôtel de Ville, le 25 novembre 2018. (image d'illustration) [Keystone - Laurent Gillieron]
Le résultat des élections à Moutier validé après le retrait d'un recours / Le 12h30 / 1 min. / le 29 novembre 2018
Les élections de dimanche dernier à Moutier ne seront pas annulées. Le groupe de citoyens pro-bernois qui dénonçait la propagande autonomiste durant la campagne a retiré son recours.

La préfète du Jura bernois avait levé l'effet suspensif lié au recours, mais n'avait pas encore statué. Les recourants ont annoncé jeudi matin via leur avocat qu'une éventuelle annulation a posteriori ne ferait qu'attiser les tensions. Ils préfèrent renoncer.

Il paraît probable que la victoire du camp autonomiste a été trop nette pour vouloir la contester. Plus de 20% d'écart entre le score du maire autonomiste sortant, réélu à plus de 60% contre moins de 40 au candidat de l'UDC.

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Le 5 novembre dernier, le résultat du vote du 18 juin 2017 sur l'appartenance cantonale de Moutier avait été invalidé par la préfète du Jura bernois, ce qui avait soulevé l'indignation dans les rangs pro-jurassiens. Elle avait culminé quatre jours plus tard, lors d'une très grosse manifestation dans les rues de la ville.

Une manifestation critiquée

C'est surtout cette manifestation qui avait motivé les recourants: ils dénonçaient le discours du maire qui violait – selon eux – son devoir de réserve, la mise à disposition d'infrastructures municipales à des fins de propagande, le dénigrement systématique des autorités et politiciens bernois.

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Par la suite, le ton a changé, constatent les recourants, selon lesquels l'introduction de leur procédure a poussé les autorités municipales à adopter la réserve exigée d'elles. Or donc même s'ils continuent d'estimer que la propagande a bel et bien influencé les résultats, ils renoncent à vouloir les faire annuler. Pour éviter un nouveau traumatisme à une population sans doute en quête d'un peu de sérénité, se justifient-ils.

Alain Arnaud/ebz

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