Les cadres supérieurs ne compteront plus leurs heures de travail. Jusqu’ici, ils devaient oeuvrer 8 heures et 24 minutes en moyenne par jour, comme tous les employés. Ils notaient et compensaient les prolongations d'horaire.
Dorénavant, les secrétaires généraux, leurs suppléants, les chefs d’office ne quitteront leurs bureaux qu'une fois leurs tâches accomplies, quitte à y passer la nuit ou le week-end. En contrepartie, ils seront indemnisés par un montant d’au maximum 6% de leur salaire ou alors par des vacances supplémentaires - jusqu'à dix jours - ainsi que par une cotisation de 3% pour leur 2ème pilier.
Pratique dénoncée
La pratique n'est pas nouvelle. Le temps de travail basé sur la confiance existe certes dans le privé, mais aussi à la Confédération et dans une douzaine de cantons, parmi lesquels tous les romands sauf Fribourg.
Ce qui explique sans doute aussi pourquoi la gauche n’a pas réussi à s’opposer à ce changement de paradigme, même si la section cadres de l’association des employés de l’Etat elle-même n’en voulait pas: elle dénonce une pratique toujours plus répandue qui nuit à la santé des employés.
Alain Arnaud/pym