L'histoire remonte à 2014. Un chirurgien avait alors amputé par erreur les deux seins d'une patiente de 67 ans atteinte d'une tumeur mammaire. Son autorisation de pratiquer lui avait été retirée.
Affirmant au départ que l'ablation totale avait été nécessaire, le médecin avait avoué des mois après qu'il s'était trompé de patiente. Mais cette erreur n'était pas au coeur des discussions. Le procès portait plutôt sur les dommages causés à la clinique. La partie plaignante demandait une indemnisation importante.
"Pas comme prévu"
Pour le juge, on ne saurait parler de diffamation, car à l'époque de la publication des articles, certains éléments, comme un rapport de la commission de surveillance sanitaire, "laissaient entendre qu'effectivement quelque chose ne s'était pas passé comme prévu".
La clinique luganaise a également été déboutée de son accusation de concurrence déloyale à l'encontre du directeur de l'hebdomadaire dominical.
ats/pym