C'est la fin d'un "temps politique", a annoncé Pascale Bruderer lors d'une réunion du parti à Spreitenbach (AG). Une annonce qui a été applaudie par ses collègues.
Avec le PS, la confiance règne, les préoccupations ayant toujours été communes, mais "il y a une vie après", a déclaré l'Argovienne. Elle ne sait pas encore ce qu'elle fera une fois son mandat achevé, mais exclut toutefois de reprendre une fonction politique.
Plus jeune présidente du National
Pascale Bruderer s'était lancée en politique en 1997, en tant que plus jeune membre du Parlement de Baden (AG). Quatre ans plus tard, elle était élue au Parlement argovien, qu'elle quittait l'année suivante pour siéger au Conseil national.
Par la suite, aux élections fédérales de 2003 et 2007, elle a été la femme la mieux élue. Son élection au Conseil des Etats, en 2011, a mis fin à 63 ans de disette pour le PS argovien.
ats/hend
L'aile réformatrice du PS
Au PS, Pascale Bruderer se considère comme une modérée. Avec Daniel Jositsch, conseiller aux Etats zurichois, elle appartient à l'aile réformatrice du parti, soulignant qu'elle oeuvre en faveur "d'une Suisse sociale, ouverte et écologiste".
Conseillère d'entreprise indépendante et mère de deux enfants, Pascale Bruderer a fait savoir en février 2017 qu'elle s'était séparée de son mari. Mais "nous formons toujours une famille", déclarait-elle.
Défi pour le PS argovien
La section argovienne du PS fait maintenant face à un défi: l'UDC et le PDC tenteront en 2019 de conquérir le siège qu'elle laissera vacant au Conseil des Etats. De plus, les coprésidents du parti cantonal - le conseiller national Cédric Wermuth et la députée au Grand Conseil Elisabeth Burgener - se retireront en juin.