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Le conseiller d'Etat tessinois Manuele Bertoli veut se représenter en 2019

Manuele Bertoli. [Keystone - Peter Klaunzer]
Le conseiller d'Etat tessinois Manuele Bertoli veut rempiler pour une législature / Le 12h30 / 1 min. / le 28 décembre 2017
Le conseiller d’Etat socialiste tessinois Manuele Bertoli veut rempiler pour une législature. Il est le premier des cinq ministres cantonaux à annoncer la couleur. Son annonce a créé la surprise.

Cette annonce a surpris, d'abord parce que les élections n’auront lieu qu’en avril 2019, mais surtout parce que le directeur du Département cantonal de l'éducation et de la culture a fait cette déclaration dans le quotidien d’obédience libérale Il Corriere del Ticino et non dans La Regione, proche du PS.

"J’ai l’intention d’être candidat pour un troisième et dernier mandat, mais ce sera au parti et à l’électorat de décider". La petite phrase résonne comme une sorte d’avertissement adressé à ceux parmi ses camarades qui espéraient le voir quitter le gouvernement. Manuele Bertoli, en poste depuis 2011, divise en effet jusqu’au sein du PS, notamment en raison du dossier sur la fiscalité, proposé par le gouvernement mais contre lequel s'oppose une bonne partie du PS, qui a déjà annoncé le référendum.

Réélection possible?

Les scénarios sont encore ouverts. Mais il en faut beaucoup pour détrôner un ministre. Et contrairement à son collègue PDC Paolo Beltraminelli, Manuele Bertoli n’a été mêlé à aucun scandale.

Une inconnue persiste toutefois: Marina Carobbio, qui va devoir quitter le Conseil national, pourrait bien se tourner vers cette fonction exécutive. Son parcours politique et sa formation de médecin, sans compter qu’elle est une femme, feraient d’elle une concurrente de taille.

Nicole della Pietra/lan

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