Publié

Un jeune homme attaque à la hache sept personnes à Flums (SG)

Flums (SG): un homme agresse 7 personnes avec une hache
Flums (SG): un homme agresse 7 personnes avec une hache / 19h30 / 2 min. / le 23 octobre 2017
Un Letton de 17 ans a blessé sept personnes lors d'une agression à la hache dimanche à Flums, dans le canton de Saint-Gall. Le suspect, qui a été arrêté, était dans le viseur des autorités après avoir exprimé des fantasmes de violence.

Le jeune homme a vraisemblablement un trouble de la personnalité, a affirmé le procureur des mineurs de Saint-Gall Stephan Ramseyer, lors d'une conférence de presse lundi matin. Il avait fait l'objet d'une enquête des Service psychologique scolaire (lire en encadré).

Le jeune homme, né en Lettonie, habite depuis quatre ans en Suisse. Il y est venu dans le cadre d'un regroupement familial et suivait un apprentissage.

Un couple avec un bébé agressé

Le jeune homme s'en est pris à un couple qui se promenait avec une poussette sur la Postplatz. La première victime, un homme de 36 ans, a été grièvement blessée, a indiqué lundi la police cantonale. L'étendue des blessures de la femme, âgée de 30 ans, n'a pas été communiquée.

Quant au bébé, âgé de huit mois, la police a indiqué qu'il est tombé de la poussette et qu'il se trouve en observation à l'hôpital. Deux autres passants âgés de 72 et 59 ans ont aussi été blessés en voulant venir en aide au couple.

Agresseur blessé et interrogé

L'agresseur a pris la fuite dans une voiture volée. Il a provoqué un accident avant de se rendre dans une station-service, où il a blessé trois autres personnes, trois femmes de 21, 27 et 44 ans.

C'est là que la police a fait usage d'armes à feu et d'un taser pour le maîtriser. L'adolescent a été grièvement blessé lors de son arrestation. "Il est interrogé aujourd'hui", a précisé le procureur, qui a ouvert une enquête pour en savoir plus sur ses motivations.

La police avait rapidement exclu tout acte terroriste et indiqué que l'homme avait agi seul.

fme/ta avec ats

Publié

Fantasmes de violence

Le jeune homme avait attiré l'attention il y a quatre mois des éducateurs du Service de l'enfance et de la jeunesse, après avoir évoqué des fantasmes de violence, a précisé la police cantonale.

Son école professionnelle l'avait signalé plus tard pour les mêmes raisons. Une enquête du groupe d'intervention du Service psychologique scolaire avait été ouverte. Le Ministère public s'était saisi de l'affaire à la mi-septembre, afin de déterminer si le jeune homme représentait un risque pour autrui.

A la suite de ces enquêtes, les autorités avaient écarté toutes mesures de contraintes. "Ce type de mesure n'était pas indiqué", a déclaré Stephan Ramseyer. Mais des mesures avaient été mises en place: le jeune homme, ainsi que ses parents, les avaient respectées, a-t-il ajouté sans détailler les mesures prises.