L'auteur présumé de la fusillade à Zurich impliqué dans un précédent homicide

Le tireur s'est suicidé peu après avoir tiré dans le centre de prière, ont indiqué mardi la police cantonale et le Ministère public zurichois lors d'une conférence de presse. Les trois personnes blessées ont dû être opérées d'urgence et sont désormais hors de danger de mort.

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"Il n'y a actuellement aucun indice indiquant un lien avec un groupe terroriste" ou l'islamisme radical, a dit la procureure zurichoise Françoise Stadelmann. L'homme, qui avait des racines ghanéennes, n'était connu par la police que pour un vol de bicyclette perpétré en 2009. Ses motivations ne sont pas connues dans l'immédiat.

Penchant pour les sciences occultes

Selon la chef de la police cantonale, la police aurait trouvé de nombreux objets dans l'appartement de l'homme, laissant apparaître un certain intérêt pour les sciences occultes.  Mais "rien n'indique qu'il suivait un traitement psychiatrique".

Concernant le meurtre de dimanche à Schwamendingen, la porte-parole précise que le délinquant et sa victime se connaissaient. Ils étaient vraisemblablement amis, mais auraient eu une dispute "récemment". La victime avait été tuée par plusieurs coups de couteau.

Trois blessés

Masqué et vêtu de noir, l'homme avait fait irruption lundi vers 17h30 dans un centre de prière dans l'Eisgasse, dans le 4e arrondissement de Zurich, près de la gare. Il avait ouvert le feu, avant de prendre la fuite. La police a ensuite pu établir que le corps sans vie de l'homme retrouvé lundi soir à 400 mètres du lieu était l'auteur de la fusillade.

Trois des fidèles présents, âgés de 30, 35 et 56 ans, avaient été blessés, dont deux grièvement.

La mosquée est fréquentée principalement par des fidèles originaires de Somalie, mais aussi d'Erythrée et du Maghreb, ont précisé à l'ats des témoins du voisinage.

>> Les images après la fusillade :

vtom/fme