![Fondés sur la méthode des alcooliques anonymes, les cocaïnomanes anonymes suivent un processus de guérison en douze étapes qui intègre pleinement la dimension spirituelle. [Fotolia - LoloStock]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/g5egfi-26021472.image?w=1280&h=720 "Fondés sur la méthode des alcooliques anonymes, les cocaïnomanes anonymes suivent un processus de guérison en douze étapes qui intègre pleinement la dimension spirituelle. [Fotolia - LoloStock]")
Zurich est l'une des capitales de la consommation de cocaïne en Europe
Zurich se place juste derrière Londres et Anvers dans le classement des capitales européennes de la cocaïne. C'est ce qui ressort d'une analyse des eaux usées réalisée par l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).
Dans leur étude publiée mardi, les chercheurs de l'OEDT ont comparé les eaux usées dans plus de 60 villes d'Europe pour cartographier l'usage des drogues de 25 millions d'Européens. Et quelques variations intéressantes ont été mises en évidence.
Ainsi, à Londres, on consomme beaucoup de cocaïne en semaine, alors qu'Anvers passe en première position le week-end. Zurich, elle, est plus régulière - on y consomme la poudre blanche sept jours sur sept, avec une légère pointe en week-end.
La plus grande ville du pays est la capitale helvétique de la poudre blanche. Mais la Suisse, en général, fait figure de mauvais élève. Genève, Saint-Gall et Bâle sont aussi dans les dix premières villes européennes, alors que Lugano, un peu plus sage, se classe au 13e rang.
Répartition géographie des drogues
En ce qui concerne les autres drogues, les Suisses se comportent un peu mieux. La ville de Zurich se place néanmoins en cinquième position européenne en matière de consommation d'ecstasy.
L'étude distingue par ailleurs un modèle géographique de distribution des drogues. La cocaïne est la drogue de prédilection dans l'ouest et le sud de l'Europe, alors que la méthamphétamine, par exemple, touche davantage les pays du nord et de l'est de l'Europe.
Katja Schaer/dk
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