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Nouvel épisode dans l'affaire du refus de serrer la main d'une enseignante

Une rentrée des classes en Suisse alémanique (photo d'illustration). [STEFFEN SCHMIDT]
Une rentrée des classes en Suisse alémanique (photo d'illustration). - [STEFFEN SCHMIDT]
Les parents des deux élèves musulmans condamnés à des travaux d'intérêt général pour avoir persisté dans leur refus de serrer la main de leur enseignante à Therwil (BL) en appellent au Conseil d'Etat.

Le conseil scolaire ayant rejeté le recours des parents contre cette sanction, ils sollicitent le Conseil d'Etat. Mais la ministre cantonale de l'Education Monica Gschwind (PLR) a d'ores et déjà annoncé qu'elle défendrait la position des autorités scolaires "de manière conséquente" auprès de ses collègues du gouvernement. Imposer la poignée de main à tous, "sans exception", reste sa devise, souligne-t-elle.

Divergences

La direction de l'école de Therwil avait d'abord dispensé les deux élèves de serrer la main de leur enseignante. La dispense a ensuite été supprimée par le département cantonal de l'éducation sur la base d'un avis de droit.

Selon la Fédération d'organisations islamiques de Suisse, une poignée de main entre le personnel enseignant et les élèves "n'est pas problématique". Proche du mouvement salafiste, le Conseil central islamique suisse estime, lui, que le département cantonal a outrepassé ses compétences en obligeant les deux élèves à serrer la main de leur enseignante.

ats/pym

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Projet de loi

Un projet de loi sera soumis à consultation en novembre dans le but de régler le problème. Il prévoit notamment que les directions d'école pourront signaler à l'office de la migration les cas de refus de serrer la main d'un enseignant.