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Le Tessin a fait face à un nombre record d'entrées illégales en juin

Le centre d'enregistrement de Chiasso (ici en 2012). [Keystone - Karl Mathis]
Le Tessin a fait face à un nombre record d'entrées illégales en juin / Le 12h30 / 1 min. / le 6 juillet 2016
Durant la dernière semaine de juin, les gardes-frontière tessinois ont contrôlé 1044 personnes sans autorisation de séjour valable, un record depuis le mois de novembre dernier, selon des chiffres officiels.

Au nombre de 529 exactement, les Erythréens et les Ethiopiens forment plus de la moitié des migrants qui sont arrivés à Chiasso, les autres provenant majoritairement du Nigeria et de Somalie, selon l'Administration fédérale des douanes (AFD), qui a publié ses chiffres lundi.

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Ce nouveau bilan représente une hausse de 45% par rapport à la dernière semaine du mois de mai, qui avait vu 719 personnes sans autorisation de séjour valable se faire intercepter par les douaniers tessinois.

Plus de 500 renvois en Italie

Près de la moitié des 1044 entrées illégales, soit 504 personnes, ont été renvoyées vers l’Italie par les gardes-frontière, soit parce qu'elles n’avaient pas de documents valables soit parce qu’elles avaient déjà déposé une demande d’asile dans la Péninsule.

A noter que cette vague d’arrivées, la plus importante depuis le début de l’année, correspond aux prévisions des autorités qui avaient déjà dépêché des renforts à la frontière sud du pays. La situation est plus calme dans les autres régions frontalières.

Nicole della Pietra/hend

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Un jeune Erythréen caché dans une valise

Parmi les 1044 migrants interceptés au Tessin, l'un d'eux a particulièrement surpris les gardes-frontière. A bord du train Milan-Chiasso, ceux-ci ont en effet découvert un jeune Erythréen d’une vingtaine d’années recroquevillé sur lui-même dans une valise.

Interloqués, les douaniers ont demandé au passager clandestin de refaire l’exercice, et de se faufiler à nouveau dans la valise pour le filmer. La vidéo, reprise et diffusée par un site italien, n'a pas manqué de faire le buzz sur internet. Une diffusion qu'ont condamné les gardes-frontière suisses.