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La députée zougoise au centre d'un scandale sexuel quitte les Verts

La députée cantonale Jolanda Spiess-Hegglin à la sortie du bâtiment de l'exécutif à Zoug en janvier 2015. [Urs Flueeler]
La députée cantonale Jolanda Spiess-Hegglin à la sortie du bâtiment de l'exécutif à Zoug en janvier 2015. - [Urs Flueeler]
La députée zougoise Jolanda Spiess-Hegglin, au centre d'un scandale sexuel qui secoue la vie politique du canton depuis un an, quitte son parti "Alternative - Les Verts". Elle a adhéré au Parti pirate et poursuivra son mandat au parlement cantonal.

Une des raisons de son départ est un article paru dans le journal du parti, se moquant de la drogue du violeur, a expliqué l'intéressée vendredi à l'ats. Des blagues sur ce sujet ne sont pas tolérables, estime-t-elle.

Dans un communiqué, le parti regrette les événements qui ont conduit à la démission de la députée et la remercie pour son travail engagé. Jolanda Spiess-Hegglin avait déjà quitté son groupe parlementaire en novembre. Le Parti pirate se réjouit pour sa part de l'arrivée de la députée dans ses rangs. Il n'était jusqu'alors pas représenté au Grand Conseil zougois.

Enquête classée

L'affaire avait débuté au lendemain d'une fête arrosée peu avant Noël 2014. Jolanda Spiess-Hegglin affirme n'avoir eu, au matin, aucun souvenir de la fin de la soirée.

Elle s'est rendue à l'hôpital pour faire des analyses de sang et d'urine. Le député UDC Markus Hürlimann a été soupçonné de lui avoir administré de la drogue du violeur mais s'en est toujours défendu. L'enquête a depuis été classée.

ats/tmun/jgal

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