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Bilan positif pour le "drive-in du sexe" à Zurich après un an de fonctionnement

La police zurichoise dit n'avoir pas constaté de déplacement de la prostitution de rue dans d'autres zones depuis l'installation des "sexboxes". [Steffen Schmidt]
Les autorités zurichoises tirent un bilan positif des "sexbox" installées il y exactement un an en périphérie de la ville. - [Steffen Schmidt]
Après sa mise en place il y a un an exactement, les autorités de la ville de Zurich estiment que le dispositif de "sexbox" permet de protéger à la fois les prostituées et la population.

Les autorités de la ville de Zurich ont annoncé mardi qu'elles tiraient un bilan positif du "drive-in du sexe", le dispositif mis en place il y a exactement un an pour encadrer la prostitution.

"La nouvelle réglementation de la prostitution de rue a atteint les objectifs de protection de la population et des travailleuses du sexe", ont indiqué mardi les services sociaux zurichois.

Site sécurisé et tranquillité des riverains

En août 2013, la ville de Zurich avait inauguré un site visant à déplacer la prostitution en dehors du Sihlquai, une artère à proximité du centre ville, vers un l'ancien quartier industriel d'Altstetten, dans la partie ouest de l'agglomération.

Réservé aux automobilistes, ce dispositif avait pour objectif de fournir un site sécurisé aux prostituées et de soulager la population dans l'ancien quartier où les prostituées affluaient chaque soir au grand dam des riverains.

afp/sbad

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Moitié moins de prostituées

En moyenne, le nombre de prostituées présentes sur place se situe aux environs de 15, le chiffre maximum se montant à 32, ont quantifié les services sociaux.

Ceci correspond à une diminution de moitié par rapport à l'artère où elles opéraient auparavavant, puisque leur nombre s'établissait alors en moyenne à 32 par nuit, le pic se situant à 47, selon les statistiques fournies par la ville.

Coûts plus élevés qu'attendu

Apportant quelques bémols, les autorités de Zurich ont également expliqué que la baisse des gains restaient un thème de discussion chez les prostituées. Celles-ci sont désormais plus éloignées des bars et discothèques du centre ville.

Les coûts de fonctionnement du site, où travaillent notamment des employés des services sociaux, se sont également avérés plus élevés que prévu.