Le Tessin subit une recrudescence des vols avec violence
Aux premières heures du matin, vendredi dernier, un requérant d'asile libyen de 55 ans a forcé deux barrages de police à bord d'une voiture volée à Chiasso (TI). Un agent a dû faire usage de son arme pour stopper le véhicule.
Des larcins de ce genre, tout comme des vols à la tire ou des cambriolages: la petite ville de Chiasso, à la frontière avec l'Italie, fait face cet été à une hausse importante de la petite délinquance. Un phénomène qui s'observe également ailleurs en Suisse, comme à Neuchâtel, par exemple, où des affiches ont été placardées appelant les autorités à agir, sans quoi ses auteurs feront justice par eux-mêmes.
Appel à l'aide
Selon les autorités de Chiasso, le profil de ces délinquants serait toujours le même, à savoir "de jeunes Africains du Nord en errance et souvent liés à l'asile".
Quoi qu'il en soit, pour le dicastère de la sécurité de la petite ville de frontière, c'en est trop. Ce dernier a demandé au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) d’intervenir fermement. Mais si le SEM est conscient du problème, il a déjà fait savoir qu'il ne pouvait rien faire d'autre que les sanctions disciplinaires déjà prévues par la loi, à savoir les interdictions de sortie d’une demi-journée ou d’une journée entière et la privation du pécule pour les dépenses quotidiennes.
Pour la municipalité de Chiasso, il s'agit "de mesures dérisoires". Elle a déjà promis de revenir à la charge prochainement.
Nicole della Pietra/fgn