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Matthias Michel: "Zoug contribue beaucoup à la cohésion nationale"

L'invité de Romain Clivaz (vidéo) - Matthias Michel, conseiller d'Etat PLR zougois
L'invité de Romain Clivaz (vidéo) - Matthias Michel, conseiller d'Etat PLR zougois / La Matinale / 10 min. / le 28 novembre 2018
"Il faut reconnaître que Zoug, en tant que petit canton, contribue à la cohésion nationale d'un point de vue économique", a relevé mercredi Matthias Michel, conseiller d'Etat PLR zougois, dans La Matinale.

Mais "contribuer à la péréquation financière est une obligation, ce n'est pas volontaire", a encore déclaré le chef du Département de l'économie.   

Alors que les Zougois paieront 2727 francs par habitant au pot commun de la péréquation financière, le canton de Vaud, canton prospère qui compte de nombreuses multinationales, en est un des bénéficiaires depuis 2018. Le système n'a-t-il pas atteint ses limites?

"Le canton de Vaud est un canton économiquement fort, c'est une surprise de le voir dans les cantons à faible potentiel", a ainsi indiqué Matthias Michel, tout en relevant que les Vaudois ont contribué au pot commun pendant 10 ans. "Cela montre les limites du jeu, mais je n'ai jamais vu la péréquation sous l'angle du röstigraben. Le canton d'Uri reçoit autant que le Valais par habitant", a expliqué le PLR zougois.

Des règles du jeu à revoir

La question de la contribution de Zoug à la péréquation commence toutefois à faire débat. "En 10 ans, le montant que Zoug paie a doublé, soit plus de 300 millions de francs par année. C'est presque toutes nos recettes fiscales", a constaté le conseiller d'Etat.

"Mais ce n'est pas qu'une question d'argent, ce sont plutôt les règles du jeu qui sont en cause. Nous savons qu'il y a des défauts dans le système de la péréquation, on ne peut pas accepter un système avec des défauts. Il faut corriger les défauts et après on pourrait plus facilement accepter ce jeu".   

Propos recueillis par Romain Clivaz/lan

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"Les hommes politiques sont des hommes comme les autres"

Alors que l'affaire Maudet est devenue nationale, la Suisse alémanique comprend-elle ce qui est en train de se passer?

"Dans tous les cantons, il y a la question des frais que les politiciens touchent. Je constate toutefois que concernant l'attitude du citoyen vis-à-vis de l'Etat, il y a une différence nette entre Suisse romande et Suisse alémanique", constate Matthias Michel.

"En tant qu'homme politique, je suis comme tout le monde. On ne me paie rien d'autre que le salaire. En Suisse alémanique, les hommes politiques ne sont pas traités différemment que les autres".