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La 4e dose de vaccin contre le Covid ne convainc pas en Suisse romande

Covid-19: Les centres romands de vaccination vont réduire leur activité devant le faible engouement pour la 4e dose
Covid-19: Les centres romands de vaccination vont réduire leur activité devant le faible engouement pour la 4e dose / 19h30 / 2 min. / le 13 novembre 2022
Les chiffres recueillis par la RTS montrent un réel désintérêt de la population romande pour la 4e dose de vaccin contre le Covid-19, par rapport à la dose précédente. A peine un mois après l'ouverture de la vaccination, les centres cantonaux prévoient déjà de réduire la voilure.

En Suisse romande, l'engouement pour la 4e dose de vaccin contre le Covid-19 est nettement moins fort qu'il ne l'était pour la 3e dose durant le premier mois de son administration. Le canton de Fribourg enregistre ainsi 40% d'injections en moins, le Valais 50%. Et on atteint même une baisse de 90% dans le canton de Vaud.

Réduire l'activité des centres au minimum

Et cette patientèle qui manque à l'appel force les autorités à réduire la voilure. "Les gens se rendent compte qu'ils ne font pas forcément une forme grave de Covid actuellement, la motivation à la vaccination dans la population active est quand même plus faible", constate la pharmacienne cantonale fribourgeoise dimanche dans le 19h30 de la RTS.

"Donc on est en train de travailler sur une réadaptation de nos centres de vaccination, pour réduire et garder une activité minimum, pour garder une administration du vaccin", précise Sophie Maillard.

"C'est quelque chose qui nous inquiète"

La situation est liée au contexte épidémiologique nettement moins préoccupant désormais. Il semblerait pourtant que les personnes les plus vulnérables ne soient pas suffisamment protégées. A Neuchâtel par exemple, seuls 24% des plus de 65 ans ont reçu leur 2e booster.

"Pour nous, la couverture est insuffisante par rapport aux enjeux de l'hiver", souligne le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert. "Les vagues éventuelles, plus la grippe qui risque d'être plus présente cette année, et nous en termes de santé publique par rapport à la surcharge des hôpitaux, c'est quelque chose qui nous inquiète."

Mais la campagne de vaccination n'en est encore qu'à mi-chemin. Elle pourrait porter ses fruits sur le tard, à l'approche notamment des Fêtes de fin d'année.

oang avec Clémence Vonlanthen

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