Comment échapper aux cyanobactéries lors des baignades de l'été?

Lors des fortes chaleurs, les cyanobactéries présentes au bord de nos lacs et de nos rivières prolifèrent. Si ces organismes sont présents toute l'année, leur floraison en été accroît les risques.

Les lacs de Neuchâtel, de Morat ou de la Gruyère sont propice au développement de cyanobactéries en raison de leur taille. Le Léman, qui possède une plus grande masse d'eau, chauffe moins vite.

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CC/Wikimedia - Lamiot

Certaines cyanobactéries produisent des toxines qui peuvent entraîner la mort d'animaux ou provoquer des intoxications chez les humains. Plusieurs cantons romands ont une nouvelle fois lancé un appel à la prévention, à la suite du décès de deux chiens dans le lac de Neuchâtel.

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Du côté du canton de Fribourg, le journal La Liberté a annoncé la présence de ces organismes au bord du lac de la Gruyère, à La Roche.

Les signes de contamination

Il est toutefois possible de reconnaître les zones touchées par les cyanobactéries. "Souvent les gens pensent que parce que ce sont des bactéries, on ne peut pas les voir, mais c'est faux!", indique Florence Dapples.

De manière générale, la cheffe de la Division Protection des eaux du canton de Vaud signale qu'il faut suivre son bon sens. "Les zones à cyanobactéries ne donnent généralement pas envie de se baigner, il faut donc suivre son pressentiment", indique-t-elle.

Il est ainsi possible de reconnaître les zones touchées par les cyanobactéries par une sorte de film sur l'eau, jaune ou brun, comme s'il y avait du pollen sur la surface de l'eau avec une espèce d'amas gélatineux comme des petites "pétoles" gluantes sur la rive.

En cas de cyanobactéries, en plus de suivre les conseils (voir encadrés), il faut en informer la commune concernée. Les cyanobactéries peuvent très rapidement disparaître. Dès qu'elles ne sont plus présentes, il est à nouveau possible de se baigner.

"Les efflorescences de cyanobactéries vont faire partie du quotidien de nos étés, en raison de l'augmentation des températures, en lien avec le réchauffement climatique", indique encore Florence Dapples.

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Pauline Burnier/Sophie Iselin avec vajo