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L'Iran rejette plusieurs candidatures de poids à l'élection présidentielle

La candidature de l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad a été rejetée. [AFP - Atta Kenare]
L'Iran rejette plusieurs candidatures de poids à l'élection présidentielle / Le Journal horaire / 26 sec. / le 25 mai 2021
Les autorités iraniennes ont publié mardi une liste de sept candidats autorisés à se présenter à la présidentielle de juin. Plusieurs candidatures ont été rejetées, dont celles de l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad et l'ex-président du Parlement Ali Larijani.

Avec au moins 24 heures d'avance sur le calendrier prévu, le ministère de l'Intérieur a publié la liste des candidats autorisés à se présenter au premier tour, le 18 juin, du scrutin devant permettre de désigner le successeur du président Hassan Rohani, figure de proue du courant dit modéré.

Le choix des candidats retenus semble offrir un boulevard vers la victoire au chef de l'Autorité judiciaire, l'utraconservateur Ebrahim Raïssi, qui avait obtenu 38% des voix en 2017.

Appel possible

Sans surprise, la candidature de l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad (populiste), déjà invalidée en 2017, a été rejetée, mais contre toute attente, celle d'Ali Larijani (conservateur), ancien président du Parlement et actuellement conseiller auprès du guide suprême Ali Khamenei, l'a été également, ainsi que celle du vice-président Eshaq Jahanguiri (réformateur).

Alors même que la possibilité de faire appel lui est offerte jusqu'à minuit dans la nuit de mardi à mercredi, Ali Larijani a publié sur son compte Twitter un communiqué dans lequel il dit se satisfaire "de la décision de Dieu".

Près de 600 dossiers

Selon la liste du ministère de l'Intérieur, les candidats autorisés à se présenter sont, outre Ebrahim Raïssi: Amirhossein Ghazizadeh-Hachémi (ultraconservateur), Abdolnasser Hemmati (réformateur), Saïd Jalili (ultraconservateur), Mohsen Mehralizadeh (réformateur), Mohsen Rézaï (ultraconservateur) et Aliréza Zakani (ultraconservateur).

Au total, près de 600 personnes avaient déposé un dossier de candidature à la présidentielle à la mi-mai.

Les candidats, dont les noms ont été annoncés par le ministère de l'Intérieur, devaient, pour être retenus, avoir obligatoirement reçu l'onction du Conseil des gardiens de la Constitution, organe non élu chargé du contrôle du scrutin.

ats/gma

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