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La Belgique "accepte d'accueillir" l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo a été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l'humanité. [Keystone - AP Photo/Peter Dejong, Pool]
La Belgique "accepte d'accueillir" l'ex-président ivoirien Gbagbo / Le Journal horaire / 19 sec. / le 2 février 2019
La Belgique "accepte d'accueillir" l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Ce dernier a été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l'humanité et libéré vendredi sous conditions.

"Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d'accueillir Laurent Gbagbo, étant donné ses liens familiaux" avec le pays, a déclaré samedi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Selon la presse belge, la seconde femme de Laurent Gbagbo, Nady Bamba, 47 ans, épousée lors d'un mariage coutumier en 2001 et avec qui il a un fils, vit actuellement en Belgique.

Libération sous conditions

Laurent Gbagbo, 73 ans, a été libéré vendredi par la CPI sous conditions, dont l'obligation de résider dans un Etat membre en attendant un éventuel procès en appel.

>> Lire : L'ancien président de la Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo libéré sous conditions

Dans leur décision, les juges n'avaient pas précisé le pays qui accueillerait Laurent Gbagbo ni si un retour de l'ancien président dans son pays, qui fait partie des Etats membres de la Cour, était envisageable.

ats/afp/lan

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Retentissant acquittement

Jugés pour des accusations de crimes contre l'humanité commis entre 2010 et 2011 en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo et Blé Goudé, l'ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes, ont été acquittés le 15 janvier en première instance.

Depuis ce retentissant acquittement, le maintien en détention des deux hommes était au coeur des débats devant la CPI, la défense ayant demandé une mise en liberté immédiate et inconditionnelle.

L'accusation craignait que les deux hommes ne se présentent pas devant la Cour en cas d'appel, et souhaitaient qu'ils remettent leurs passeports et soient remis à la garde d'un pays proche des Pays-Bas.