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Heurts à Barcelone un an après le référendum d'autodétermination

Un véhicule de la police anti-émeutes passe à côté d'un feu, lors des heurts de ce 1er octobre 2018, à Barcelone. [EPA EFE - ENRIC FONTCUBERTA]
Un véhicule de la police anti-émeutes passe à côté d'un feu, lors des heurts de ce 1er octobre 2018, à Barcelone. - [EPA EFE - ENRIC FONTCUBERTA]
Des échauffourées ont opposé indépendantistes et forces de l'ordre lundi soir à Barcelone à la fin de la manifestation marquant le premier anniversaire du référendum d'autodétermination interdit par interdit par le Tribunal constitutionnel espagnol.

Des centaines de manifestants ont renversé peu après 21h00 les barrières protégeant l'entrée du parlement régional. Les policiers régionaux, dépendant du gouvernement indépendantiste catalan, ont répliqué en chargeant. Certains militants radicaux, le visage masqué, ont tenté de faire des barricades avec des poubelles renversées.

Les manifestants avaient initialement "l'intention d'accéder à l'intérieur" du parlement régional, a déclaré une porte-parole de la police régionale.

Actions multiples

Les actions coup de poing des comités de défense de la République (CDR), groupes indépendantistes radicaux réclamant au gouvernement régional d'assumer la rupture avec l'État espagnol, se sont multipliées lundi à travers la Catalogne.

Le référendum d'autodétermination du 1er octobre 2017, voulu par l'exécutif catalan et interdit par le Tribunal constitutionnel espagnol,if catalan et interdit par le Tribunal constitutionnel espagnol, avait été marqué par des violences policières dont les images avaient fait le tour du monde.

ats/pym

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Madrid rappelle à l'ordre le président catalan après des violences

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a vertement rappelé à l'ordre mardi le président indépendantiste catalan Quim Torra.

Il est accusé d'"encourager les radicaux" après des affrontements lundi soir devant le parlement catalan à Barcelone.

"La politique catalane doit faire son retour au parlement. Le président Torra doit respecter ses responsabilités et ne pas mettre en danger la normalisation politique en encourageant les radicaux à assiéger les institutions qui représentent tous les Catalans", a tweeté Pedro Sanchez. "La violence n'est pas la solution", a-t-il ajouté.