Après dix ans de guérilla judiciaire entre l'ex-trader et son ancienne banque, la commission d'instruction de la Cour de révision a choisi de ne pas saisir la Cour, qui seule aurait pu décider de l'éventuelle organisation d'un nouveau procès, un événement qui reste exceptionnel en France.
La commission "a décidé qu'il n'y avait aucun élément nouveau, que la demande de Hérôme Kerviel était irrecevable", a déclaré à la presse Jean Veil, l'un des avocats de la Société Générale.
Condamnation en 2014
Jérôme Kerviel a toujours affirmé que la banque ne pouvait ignorer qu'il prenait des positions non couvertes, qui se sont soldées par une perte de 4,9 milliards d'euros en 2008.
Après la confirmation de sa condamnation en 2014, ses avocats successifs ont invoqué des éléments nouveaux pour demander la révision de son procès pénal.
ats/spe