L'annonce du prochain départ de ce poids lourd du gouvernement, fidèle de la première heure du chef de l'Etat, intervient moins d'un mois après la démission fracassante du très populaire ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, et alors que la cote de popularité du président français ne cesse de plonger dans les sondages.
"C'est loin, les municipales. Si d'ici là on ne m'a pas diagnostiqué de maladie grave [rires], je serai candidat à Lyon", en 2020, a lancé le ministre, 71 ans, dans un long entretien au magazine L'Express paru mardi.
"Je ne serai pas ministre de l'Intérieur jusqu'à l'avant-dernier jour. A partir d'une certaine période, il vaut mieux être totalement disponible pour la campagne", a-t-il poursuivi.
Distances
Habituel relais discipliné de la parole présidentielle, Gérard Collomb avait semblé prendre ses distances début septembre en pointant du doigt le "manque d'humilité" de l'exécutif. "On se dit les choses en face", a assuré le ministre à L'Express à propos d'Emmanuel Macron avec qui il a toujours revendiqué une relation "quasi filiale".
ats/pym