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Berlin lève ses sanctions économiques symboliques contre la Turquie

Des drapeaux turcs et allemands flottant à Berlin (image d'illustration). [Keystone - AP Photo/Franka Bruns]
Des drapeaux turcs et allemands flottant à Berlin (image d'illustration). - [Keystone - AP Photo/Franka Bruns]
Les autorités allemandes ont levé des sanctions économiques symboliques imposées à la Turquie depuis un an. Geste supplémentaire de détente, les recommandations aux voyageurs ont aussi été allégées.

Berlin avait introduit en 2017 un plafonnement à hauteur d'1,5 milliard d'euros des garanties, prêts ou aides qu'apportent le gouvernement allemand ou l'UE aux exportations ou aux investissements en Turquie.

Cette mesure ne sera pas reconduite l'année prochaine, a indiqué samedi le ministère allemand de l'Économie, confirmant les informations publiées plus tôt par le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Après une mise en détention de militants

La décision allemande de frapper financièrement la Turquie avait suivi en juillet 2017 la mise en détention d'un défenseur allemand des droits de l'homme avec cinq autres militants. La directrice d'Amnesty International en Turquie en faisait partie.

Dans les faits le plafond fixé par Berlin pour couvrir les exportations était si haut qu'il a permis à ce volume de garanties d'augmenter en un an, passant de 1,1 milliard en 2016 à 1,46 milliards l'année suivante.

ats/tmun

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Avertissements de voyage allégés

Dans la foulée de la levée de l'état d'urgence en Turquie jeudi, le ministère allemand des Affaires étrangères a également allégé sur son site internet sa notice de sécurité pour ses ressortissants voyageant dans le pays.

Les autorités allemandes ont notamment retiré leurs avertissements sur le risque élevé d'arrestation, y compris dans les zones touristiques.

Les Pays-Bas et la Turquie annoncent le rétablissement de relations diplomatiques

Les Pays-Bas et la Turquie, en froid depuis que La Haye a refoulé en 2017 deux ministres turcs, ont annoncé vendredi la normalisation de leurs relations diplomatiques et le retour à court terme d'ambassadeurs à La Haye et Ankara.

Le "dégel" s'est joué en marge des derniers sommets en date de l'OTAN, en avril et en juillet, au cours desquels les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont entretenus à plusieurs reprises afin de mettre un terme à la brouille.