"Le plus important, c'est que les autorités et la famille protègent énormément ces enfants, car il y a beaucoup de gens qui ne cherchent qu'à tirer profit de la situation", recommande Luis Urzua, connu comme le dernier des 33 mineurs à être remonté à la surface de la mine de San José, située dans le désert d'Atacama.
Il n'est pas facile de se remettre d'une telle "expérience de vie", a-t-il ajouté. "Voilà huit ans que l'on essaye et il y a encore de nombreuses choses que l'on n'arrive pas à dépasser".
>> Lire aussi : Les 12 enfants et leur entraîneur évacués de la grotte en Thaïlande
Sentiment d'avoir été trompés
Mais le plus dur est sans doute le sentiment d'avoir été floués par la meute d'avocats, de producteurs et d'autres représentants qui cherchaient à exploiter leur histoire. "Ils ont disparu dès qu'ils ont obtenu toute l'information", assure Luis Urzua, qui regrette de ne pas avoir été mieux conseillé.
Les mineurs ont "cédé tous leurs droits à perpétuité" à des avocats et des producteurs, a-t-il poursuivi. Des recettes du film "Les 33", inspiré du livre du journaliste américain Hector Tobar, il dit n'avoir rien reçu. "On nous a détruits", assure-t-il.
Attention aux "escrocs"
"Qu'ils continuent à se former et à rester unis, tout ira bien pour eux", conseille Mario Sepulveda, le plus charismatique des mineurs qui gagne sa vie avec des conférences de motivation, incarné à l'écran par Antonio Banderas.
"Je leur souhaite de faire un film, une série ou un best-seller, mais qu'ils le fassent bien. Qu'ils soient intelligents et ne se laissent pas guider par des escrocs", met-il en garde.
afp/cab