Son discours, qui a duré plus d'une heure, a tracé les grandes lignes de ses projets de réforme pour les mois à venir.
Emmanuel Macron a décidé d'organiser tous les ans ce rendez-vous inspiré des "discours sur l'état de l'Union" des présidents américains, et ce malgré les critiques brocardant un exercice "monarchique" dans le palais du roi Louis XIV à Versailles et le boycott de certains députés de gauche et de droite.
"Un Etat de providence du XXIe siècle"
La "priorité de l'année qui vient" sera de "construire l'État-providence du XXIe siècle", a-t-il déclaré, souhaitant un système "émancipateur, universel, efficace" et "responsabilisant". "Des pans entiers de notre population sont trop peu ou trop couverts" par le système de sécurité sociale, a-t-il notamment estimé.
Le président a également évoqué les élections européennes de 2019, estimant que l'affrontement entre les "progressistes" et "nationalistes" serait "au coeur" de ce scrutin.
afp/lan