Londres présente un plan pour "améliorer la vie" des personnes LGBT
Le gouvernement britannique a dévoilé mardi un plan pour "améliorer la vie" des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans) visant notamment à mettre fin aux "thérapies de conversion".
Ces "thérapies de conversion" ont été développées pour changer l'orientation sexuelle d'un individu.
Ce plan, doté d'un budget de 4,5 millions de livres (5,8 millions de francs), a été élaboré à partir des résultats d'une enquête menée par le Bureau gouvernemental des égalités auprès de 108'000 personnes se définissant comme homo, bi ou transsexuelles, et qui a montré qu'elles étaient la cible de préjugés au quotidien.
Mesure phare
"J'ai été frappée par le nombre de répondants ayant déclaré qu'ils ne pouvaient pas être francs quant à leur orientation sexuelle (70%) ou tenir la main de leur partenaire en public (68%) par peur d'une réaction négative", a déclaré la première ministre Theresa May dans un communiqué. "Personne ne devrait avoir à cacher son identité ou son amour pour quelqu'un".
Le gouvernement veut "éradiquer la pratique abjecte des thérapies de conversion". D'après son enquête, 7% des membres de la population LGBT se sont vue proposer une telle thérapie et 2% l'ont suivie.
afp/br
Publié Modifié
Encore beaucoup à faire
L'exécutif veut s'attaquer aux agressions à caractère homo, bi ou transphobes, en améliorant la formation des policiers. Des programmes de lutte contre les comportements violents ou discriminatoires dans les établissements scolaires seront aussi mis en place.
Selon l'enquête du Bureau gouvernemental des égalités, sur les douze derniers mois, 40% des personnes LGBT ont subi une agression verbale ou physique à cause de leur orientation sexuelle. Ces résultats "montrent qu'il reste beaucoup à faire pour parvenir à une égalité réelle", selon la directrice d'une ONG engagée en faveur des droits LGBT.
Selon l'enquête du Bureau gouvernemental des égalités, sur les douze derniers mois, 40% des personnes LGBT ont subi une agression verbale ou physique à cause de leur orientation sexuelle. Ces résultats "montrent qu'il reste beaucoup à faire pour parvenir à une égalité réelle", selon la directrice d'une ONG engagée en faveur des droits LGBT.