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Au Mexique, le candidat de la gauche part favori à la présidentielle

Le candidat à la présidentielle mexicaine Andrés Manuel López Obrador lors d'un meeting dans la ville de Tula. [AFP]
Andrés Manuel Lopez Obrado donné favori à la présidentielle mexicaine / Le 12h30 / 1 min. / le 1 juillet 2018
Les Mexicains se rendent aux urnes dimanche pour leurs élections générales. Andrés Manuel Lopez Obrador est donné favori. Son élection serait une première depuis 70 ans pour la gauche au Mexique.

Au Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador est davantage connu par son surnom: "Amlo". Avec un programme centré sur la lutte contre la corruption et la pauvreté, le candidat de gauche est crédité de plus de 50% des intentions de vote par les derniers sondages avant les élections générales de dimanche.

Le conservateur Ricardo Anaya (PAN, droite) et l'ancien ministre des Finances, José Antonio Meade, candidat du PRI (centre-droit) à la présidentielle, semblent distancés.

Avec un système électoral à un seul tour, le score avancé par les sondages assurerait à "Amlo", qui se présente pour la troisième fois, la présidence mexicaine.

Hégémonie centriste

Si tel était le cas, il s'agirait d'une première depuis plus de 70 ans pour la gauche mexicaine, après l'hégémonie du PRI jusqu'en 2000.

Le règne du parti centriste avait été interrompu durant deux mandats par les candidats du PAN (droite) - Vicente Fox Quesada (2000-2006) et Felipe de Jesus Calderon Hinojosa (2006-2012) - avant l'élection d'Enrique Peña Nieto en 2012.

Violence avant, football après

La campagne pour les élections générales a été sanglante avec au total 136 politiciens assassinés, selon le cabinet d'études Etellekt.

>> Lire aussi : Plus de 130 politiciens tués pendant la campagne électorale au Mexique

L'après-scrutin devrait, lui, s'avérer plus festif. Les regards se tourneront dès lundi vers la Russie, où le Mexique affrontera le Brésil en huitièmes de finale du Mondial de football.

Une page marquante et inattendue de l'histoire du pays aztèque pourrait ainsi s'écrire, tant dans les urnes que sur la pelouse du stade de Samara.

rens avec agences

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