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Tariq Ramadan voit sa première demande de remise en liberté rejetée

Une plainte suisse contre Ramadan
Le théologien a vu sa première demande de remise en liberté rejetée.
Le théologien musulman Tariq Ramandan, accusé de viols par quatre femmes et incarcéré depuis trois mois près de Paris, a vu sa première demande de remise en liberté rejetée vendredi par la justice.

L'intellectuel suisse de 55 ans, atteint d'une sclérose en plaques mais dont le traitement a été jugé compatible avec la détention, est incarcéré depuis son inculpation le 2 février à Paris pour viol et viol sur personne vulnérable.

Cette première demande de mise en liberté a été déposée le 24 avril, quelques jours après l'expertise judiciaire qui a estimé sa détention possible à condition de "continuer à bénéficier de l'accès aux soins".

Enquête débutée en octobre

L'enquête a été déclenchée en octobre par les plaintes de deux femmes, rejointes en mars par une troisième. Une quatrième femme a déposé plainte pour viol à Genève.

Confronté à la femme qui l'accuse de l'avoir violée en 2009 à Lyon, Tariq Ramadan a nié tout rapport sexuel avec elle ainsi qu'avec la première plaignante, Henda Ayari. Cette dernière doit être prochainement entendue par les magistrats, tout comme la troisième plaignante.

afp/nk

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